De la taille d'un moineau, la calotte noire sur sa tête est très visible chez cet oiseau. Noire chez le mâle, rousse chez la femelle, le reste du plumage est gris.
On retrouve la fauvette à tête noire dans les bois, les bosquets, les haies et les parcs et jardins.
Souvent cachée dans les arbustes, elle ne se montre pas pour chanter.
C'est une migratrice de courte distance qui passe l'hiver sur le pourtour méditerranéen mais reste de plus en plus souvent l'hiver chez nous, la faute au réchauffement climatique.

Très bavarde, c'est souvent par son chant animé et sonore que l'on débusque la fauvette à tête noire. On dirait qu'elle a beaucoup de choses dire... et ce, vite et fort !
Son chant commence souvent par un petit babiellement grinçant pas très fort et puis vient le siffloti mélodieux, énergique, sonore. Un peu comme le chant d'un merle qui aurait pris une boisson énergisante !
La fauvette à tête noire trahira aussi parfois sa présence par son cri d'alarme, sorte de claquements rapprochés qui ressemblent au son de deux galets que l'on frappe l'un sur l'autre.
Moyen mnémotechnique : Phrase mélodieuse, très joyeuse, fluctuante, comportant de fortes variations de mélodies, des imitations, se terminant par un forté.
"TAC_TAC" pour le cri.

La Fauvette à tête noire peut imiter la Fauvette des jardins, voire le Rossignol, mais au bout d’un moment, elle se « trahira » souvent et fera son forté caractéristique. En début de saison, le mâle ne fait pas le forté !

Notez les secondes où vous pensez l'avoir repérée : réponse en bas de page
Vous pouvez aussi réviser le pic / le pouillot véloce / le troglodyte