Voici un de nos oiseaux les plus communs.
Commun n’est pas synonyme de banal, loin de là !
En effet, si tout le monde connaît la mésange charbonnière, celle-ci n’en reste pas moins étonnante et ce à plus d’un titre. Il s’agit d’un de nos oiseaux les plus richement colorés.
Ce qui frappe en premier l’observateur, c’est la tête noire à larges joues blanches. Le dessus du corps est bleu-verdâtre et le dessous est jaune avec une cravatte noire plus marquée chez le mâle.
C’est une véritable acrobate, capable de tenir des positions improbables, y compris la tête en bas, pour trouver sa nourriture.

14 cm

Le timbre de sa voix est métallique et son répertoire très varié.
Cependant, le chant provient toujours d’une combinaison de 2 à 4 motifs caractéristiques.
Titu-titu , tulutiti-tulutiti ou encore tititu-tititu,...

De toutes les mésanges, la charbonnière a le vocabulaire le plus riche.
On lui accorde une quarantaine de notes distinctes connues qu’elle peut combiner de différentes manières !

Principalement sédentaire, on peut l’entendre chanter dès le mois de décembre si la météo est suffisamment clémente.

Malgré un vocabulaire très varié, l’alternance des deux ou trois syllabes caractéristiques de son chant permet une reconnaissance relativement aisée de celui-ci.